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Le Sorbier

C’était le premier jour de septembre , à la rentrée
Depuis la fenêtre je pouvais voir maman pleurer
Un instant plus tard
Quelques uns puis par milliards
Des flocons de neige devaient couvrir
Le paysage.

Disparu le bâtiment en briques rouges
Ou elle faisait adieux à son enfant
Disparus drapeaux et  rubans
Seul le sorbier comme des traces de sang
Ne pouvait être absorbé par le vide blanc

Ref :Rouge rouge à travers toutes les saisons
Résistant aux congères par congestion
Il brûlera toujours sans confession
Vive la, vive la révolution

Blanche neige sur la place rouge
Cherchait son âme
Qu’elle avait perdu par une malédiction infâme
Trop bien élevée
Elle se laissait emmener
Par celui qui mettrait fin à son adversité

Disparue la silhouette aux cheveux noirs
Dans le brouillard humain des boulevards
Disparus manteau et foulard
Seul le sorbier comme le témoin du temps
Ne pouvait être absorbé par le vide blanc

Rouge rouge à travers toutes les saisons
Résistant aux congères par congestion
Il brûlera toujours sans confession.
Vive la révolution.

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